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Insolite et Faits divers

Accident de Millas : le procès de la conductrice s'est ouvert à Marseille

Le procès de l'accident de car de Millas s'est ouvert lundi 19 septembre à Marseille, dans les Bouches-du-Rhône. La conductrice du car, accusée d'avoir forcé la barrière du passage à niveau, a maintenu face aux familles de victimes que la barrière était levée. Pour la première fois, lundi 19 septembre, la conductrice du car a dû faire face aux parents des victimes de l'accident de Millas. L'audience a été tendue, et douloureuse. À l'évocation des faits, la femme de 53 ans a fondu en larmes. Elle a affirmé une nouvelle fois ne pas avoir forcé le passage à niveau. Des déclarations difficiles à entendre pour les familles. "Elle a craqué. C'est compréhensible. (…) Mais je pense aussi qu'elle craque aussi parce qu'elle ne sait pas trop ce qu'elle veut dire, où elle veut en venir", pense Stephan Mathieu, père d'une victime. Six enfants décédés "Je n'ai pas envie de l'entendre pleurer. C'est moi qui pleure depuis cinq ans, c'est ma femme qui pleure depuis cinq ans", assure quant à lui Fabien Bourgeonnier, père d’une victime et président de l’association "À la mémoire de nos anges". Le 14 décembre 2017, le car scolaire avançait vers un carrefour, avec à l'intérieur 23 élèves de retour de l'école. Le véhicule a été percuté par un TER alors qu'il était engagé sur le passage à niveau. Pour les enquêteurs, les barrières étaient fermées. Six enfants sont décédés dans la catastrophe, et 17 autres blessés. Une vingtaine de témoins ont affirmé que la barrière était baissée, et d'autres, moins nombreux, qu'elle était ouverte. 

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