"A Marseille, on peut acheter une Kalachnikov comme on achète un pain en chocolat", déplore le maire après une nouvelle fusillade mortelle
"A Marseille, on peut acheter une Kalachnikov comme on achète un pain en chocolat", déplore le maire après une nouvelle fusillade mortelle
"La lutte contre le trafic d'armes doit être une priorité de la République et de l'État français", s'est insurgé Benoît Payan demandant à l'État de rattraper le "retard criant en matière d'effectifs de police" à Marseille.
Après la mort d'un adolescent de 14 ans dans une fusillade mercredi soir à Marseille, le maire PS de la ville, Benoît Payan, a demandé à l'État jeudi 19 août sur franceinfo, de rattraper "un retard criant en matière d'effectifs de police", notamment pour "lutter contre le trafic d'armes". Selon lui, "à Marseille, on peut acheter une Kalachnikov comme on achète un pain en chocolat".
"Ça doit s'arrêter, c'est à mon avis un des objectifs que doit poursuivre le ministère de l'Intérieur et je sais que le ministre de l'Intérieur y est sensible", a-t-il ajouté.
"On ne peut plus voir des armes aussi dangereuses, des armes de guerre en circulation quasiment libre, à Marseille comme partout ailleurs, et la lutte contre le trafic d'armes, la lutte contre le trafic de Kalachnikov doit être une priorité de la République et de l'État français", s'est insurgé l'élu.
"Démanteler les réseaux, lutter contre la criminalité, faire cesser le trafic d'armes et le trafic de drogue, c'est à dimension de l'État", a insisté l'élu socialiste. Marseille "est une ville qui a besoin de se tourner vers elle-même et qui a besoin de produire des efforts particuliers pour celles et ceux qui en ont le plus besoin. Ça, c'est ma mission, c'est notre mission. Et dans ce combat, dans cette mission, on a besoin de la main tendue de l'État. Je sais que l'État va le faire, mais ça doit être une priorité nationale", a-t-il ajouté.